Un référencement payant, un reportage à la télévision et des problèmes pour Sarenza

Dimanche soir, le magazine 7 à 8 fait un reportage sur Sarenza, vendeur de chaussures en ligne. Le site n’aura pas été gagnant de cette promotion qui aurait dû être gratuite. Contenu télévisuel et contenu web ne sont pas deux mondes à part.

Dans le reportage de Sarenza, nous avons pu apprendre que le site payait Google pour être au top sur des mots-clefs comme Converse. Pour faire preuve de transparence, Sarenza a avoué d’une part que son budget atteint 1,5 millions € et que chaque personne qui tape converse sur Google et clique sur le résultat Sarenza coûte 1 € à Sarenza au bénéfice de Google.

Le reportage de TF1 est une aubaine pour Sarenza, car ce genre de reportage est une forme de consécration, de notoriété et une publicité efficace. Pourtant, il y a eu deux problèmes : le serveur de Sarenza a sauté et le site était bloqué durant l’émission. Ce premier problème est déjà catastrophique pour Sarenza mais l’annonce du coût du clic pour Sarenza était le bâton pour se faire battre. En effet, annoncer un tel coût pour Sarenza était une excellente occasion pour de mauvais esprits de cliquer et de coûter 1 € à Sarenza.

Notons que Sarenza fait une communication sur tous les canaux et savait que le site allait profiter d’une notoriété ce dimanche avec un nouveau spot. Ce spot de Sarenza évoque la gauche et la droite en pleine élections présidentielles françaises, le contenu rêvé pour faire parler de soi! Sauf que le contenu est un peu mou et décevant.

Sarenza a fait parler de ses chaussures, ils ont gagné en notoriété ce week-end. Ils y auront perdu en crédibilité avec leur site internet qui saute. Enfin, cette promotion aura un cout certainement élevé avec cette erreur de révélation du coût du clic.

En bref, que l’on fasse sa promotion sur son site internet ou à la télévision, de manière conventionnelle ou virale, il faut retenir une chose : le pouvoir fort de la télévision face à un autre média. Dans ce cas-ci, Sarenza s’y est trompé à deux reprises en même temps. D’une part le site ne s’est pas assuré d’avoir des serveurs  assez puissant pour surmonter un pic de visiteurs. D’autre part, on ne communique pas les mêmes choses à la télévision que sur un site internet. En effet, parler du coût au clic n’était pas une bonne idée à la télévision. Des Converses à 1 € qui auront coûté cher!